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l'école en question

24 octobre 2007

Pourquoi les français sont-ils mauvais en langues ?

Sur son site Internet, Le ministère de l'éducation nationale se dit poursuivre « ses efforts pour accroître à la fois l'efficacité de l'apprentissage des langues, en cours de généralisation à l'école primaire, et la diversification de l'offre de langues dans l'ensemble du système éducatif ». Pourtant, un article paru dans le figaro et intitulé « Les jeunes Français sont-ils nuls en langues étrangères ? » nous classe lanterne rouge dans l’union européenne. Pourtant, le français ont la capacité d’apprendre les langues de manière aussi correcte que bon nombre de nos voisins européens à condition de s’y prendre de la bonne manière. Est-ce que le problème réside dans l’éventail de choix de langue proposé ? je ne crois pas. Aujourd’hui un européen doit savoir parler l’anglais mais aussi l’espagnol. Deux des langues les plus parlées sur terre et les plus communes. Le chinois est bien sur un plus mais seulement un plus. D’autres langues sont utiles mais pas indispensables. Mais élargir l’éventail des langues proposées aux jeunes français doit se faire sur le fond et sur la forme. Savoir parler dix langues mais superficiellement n’est pas la bonne solution. Aujourd’hui l’éducation nationale inculque les langues à la manière d’un presse-disque ; un ancien élève témoigne : « Comme pas mal de gens de ma génération, j'ai dû subir un enseignement des langues un tantinet rasoir et assez culpabilisant. On ne m'avait donné aucun choix, puisque dans le petit collège parisien où j'étudiais, les deux seules langues proposées étaient: l'anglais comme 1ère langue, et l'italien comme 2ème langue. Exercices de grammaire barbants, formules à appliquer, contrôles et notes-couperets: rien de vivant ne permettait vraiment de progresser dans la joie en anglais... Le milieu modeste dans lequel je grandissais excluait complètement la possibilité de voyages linguistiques coûteux. Je n'étais pas franchement mauvaise en anglais, non. Mais je me rendais bien compte des limites de ce qu'on m'avait inculqué ». Pourtant aimer une langue, la pratiquer et arriver à la parler de manière correcte et parfaite n’est pas une utopie. La solution se trouve non loin de nous…en France. Un petit lycée du nord de la France a engager depuis quelques années maintenant un expérience pédagogique qui portent ses fruits. La première des mesures appliquée dans ce lycée repose sur un principe tout simple et qui peut ressembler à ce slogan de Renault « Qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault ». Dans notre cas à nous ce serait qui mieux qu’un anglais peut apprendre l’anglais. Ce que je reproche aux professeurs de langues, c’est que leur enseignement est complètement coupé de la réalité. Trouver la bonne formule adaptée à une situation donnée, cela seul un professeur originaire du pays où la langue est étudiée est à même de répondre à une telle question. L’accent et une mauvaise connaissance du terrain prépare les élèves à devoir devenir autodidacte une fois à l’étranger. Cela diminue de 50 % leur chance d’intégration et même de compréhension. Outre le fait que le professeur doit venir du pays où la langue est étudiée, les méthodes d’éducation doivent suivre. Le cours doivent être interactif et pour cela les mises en situation, les films et les programmes de télévision en anglais ainsi que le dialogue doivent constitués une base à la méthode d’apprentissage. Des échanges avec les pays anglophones doivent également faire partie des programmes scolaires. Bref, une série de mesures pour que les élèves français deviennent aussi bon en langue que nos voisins européens.

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